ADDICTION A LA CIGARETTE

Publié le par assovf.over-blog.org

Le tabagisme est un véritable fléau mondial.

 

En France, le tabac est la première cause de mortalité devant l'alcool et les accidents de la route. Chaque année, depuis 24 ans, plus de 60.000 personnes meurent de maladies liées à la consommation de tabac. Un triste bilan qui n'empêche pas 13 millions de Français de fumer. Entre 1983 et 2000, le nombre de décès par cancer du poumon lié au tabac a été multiplié par 5 chez les femmes de moins de 45 ans. Et les perspectives d'avenir ne sont guère plus encourageantes : en 2005 ce chiffre devrait même dépasser le nombre de décès par cancer du sein, pour être multiplié par 10 d'ici 2020. Le bilan est triste car les décès imputables au tabac sont ignorés dans les pays africains comme le Burkina Faso. Pourtant le nombre de fumeur ne fait que s’accroître d’année en année. Une véritable catastrophe sanitaire se prépare à court terme et peu de personnes en sont vraiment conscientes. Moins grave, mais un argument de poids, le tabac abîme votre peau, noircit vos dents, accélère le vieillissement... Pour un chef de famille qui fume, il expose toute sa famille au tabagisme passif et encourage la consommation de cigarette dans la famille (enfants et épouse). Cette consommation de ces deux groupes sociaux (enfants, épouses et jeunes filles) devient un véritable fléau et rattrape d'année en année celle des hommes. C’est pourquoi, il devient urgent que tous (femmes, conjoints, proches, médecins, Pharmaciens...) se mobilisent pour aider les personnes concernées.

Dans le but de participer à l’éveil des consciences et encourager les consommateurs de cigarette à croire à un monde sans tabac, cet article s’articulera sur l’addiction à la cigarette et les solutions possibles pour arrêter la consommation. L’objectif est de participer à la recherche de solution pour un problème majeur de santé publique.

 

Définition de l’addiction à la cigarette

 

L’addiction se caractérise par l’impossibilité répétée de contrôler un comportement de consommation de substance et la poursuite de ce comportement en dépit de la connaissance de ses conséquences négatives [Pallazoro, 2007]

Le tabac contient la nicotine qui est une substance psychoactives licites. Il modifie l’état de conscience par libération de dopamine dans le système nerveux central. Son effet addictogène est à l’origine de l’induction d’une dépendance psychique et/ou physique.

Composition de la fumée de cigarette

Une cigarette allumée laisse échapper des particules liquides d'aérosol et des gaz. Seules les particules (5 à 8% des résidus de la combustion de la cigarette) sont visibles. La liste des ingrédients qui composent la fumée de cigarette comprend : nicotine, monoxyde de carbone, chlorure d’éthylène, acide cyanhydrique, radionucléides, benzène, arsenic... En tout, plus de 4000 composés chimiques, dont des métaux lourds (plomb, mercure...) et des pesticides toxiques. Plus de 50 de ces substances chimiques sont des carcinogènes connus (c’est-à-dire qu’ils peuvent provoquer le développement d’un cancer). D'autres sont des agents mutagènes connus ou possibles qui sont capables de modifier de façon permanente et souvent néfaste le matériel génétique des cellules vivantes, et donc provoquer des malformations génétiques.  La moitié de ces substances chimiques se trouve naturellement dans la feuille du tabac vert. D'autres substances se forment pendant le procédé de séchage ou encore sont ajoutées par les fabricants dans le but de rehausser l'arôme du produit ou pour atténuer l'irritation de la gorge et des voix respiratoires hautes causée par la fumée (édulcorant, menthol…) ; et finalement, l'autre moitié est créée par réaction chimique lorsque le tabac se consume.

 

La fumée de la cigarette est un aérosol composé d'une phase gazeuse  et d'une phase particulaire.

La phase gazeuse  contient le dioxyde de carbone ou gaz carbonique, le monoxyde de carbone, le cyanure d’hydrogène, des aldéhydes (acétaldéhyde) et divers autres composés organiques volatiles dont les cétones, l’ammoniaque, les oxydes d’azote, le benzène …

La phase particulaire regroupe des  particules dont le diamètre est compris entre 0,1 et 1µm. C’est cette petite taille qui leur permet de pénétrer dans les alvéoles pulmonaires. Plusieurs substances cancérigènes (hydrocarbures; les dérivés nitrés; les aldéhydes;  les nitrosamines spécifiques au tabac; les cétones... y sont contenu. On y trouve aussi des substances irritantes comme l’acroléine, l’oxyde d’azote, des métaux comme le nickel, le cadmium ... ; des radicaux libres comme les quinones, les époxydes, les composés peroxydes mais surtout la nicotine et les autres alcaloïdes du tabac

Dans la littérature consacrée au tabagisme, la dénomination « goudrons » de la fumée correspond à l’ensemble des composants de la phase particulaire, à l’exclusion de l’eau et de la nicotine. Dans le marché burkinabé, on trouve des cigarettes dont la composition à ses substances n’est pas indiquée. Le goudron représente l’ensemble des substances particulaires.

La fumée inhalée pénètre dans l’organisme en suivant le même trajet que l’air. Les substances toxiques qu’elle contient exercent une première action sur l’ensemble des voies respiratoires. Puis, au niveau des alvéoles pulmonaires, elles passent dans la circulation sanguine et sont  véhiculées dans tout le corps. Cela explique l’apparition de cancers comme celui de la vessie.

La nicotine est l’une des substances les plus importantes de la fumée de cigarette. Elle est inscrite dans la classification des substances psycho actives comme stimulant du système nerveux central. Elle partage cette propriété avec la cocaïne, les amphétamines et dérivés, la caféine, la théine et la théobromine du chocolat. La nicotine est la principale responsable de la dépendance physique au tabac.

 Une fois dans le flux sanguin, la nicotine atteint le cerveau en sept secondes. Elle peut, également, être absorbée par voie transcutanée. Des intoxications à la nicotine ont été observées chez des travailleurs du tabac ainsi que chez d’autres personnes qui utilisent des produits à base de nicotine, comme certains insecticides. Les propriétés psycho actives ont également été utilisées dans le traitement du sevrage tabagique à la nicotine. Les effets sur le système nerveux varient selon les individus.

A faible dose, elle est un stimulant nerveux, en particulier pour le système nerveux central autonome, car elle accroît la sécrétion d'adrénaline et d'autres sécrétions internes. Son action est excitante sur certains neurones du système nerveux végétatif.

Mais à forte dose, elle est un poison fulgurant qui paralyse le système nerveux autonome en empêchant la transmission de l'influx nerveux : par ce blocage, véritable court-circuit des jonctions neuromusculaires. La nicotine entraîne une action comparable à celle du curare. Le curare peut provoquer des convulsions entraînant la mort : 5 gouttes injectées à un cheval le tuent en quelques secondes. Elle provoque un syndrome d’abstinence suite à la réduction de sa consommation ou à son arrêt. Des études réalisées aux U.S.A. par le "National Institutes on Drug Abuse" (N.I.D.A.) et au Royaume-Uni par le "Addiction Research Unit" montrent que la nicotine crée une dépendance six à huit fois plus importante que l’alcool et peut générer une dépendance encore plus forte que celle de l’héroïne. L’action de la nicotine sur le système nerveux se répercute sur les autres systèmes. 

Sur le système cardio-vasculaire, elle augmentation de la fréquence cardiaque (tachycardie), la pression artérielle et le taux de cholestérol. Elle aggrave l’hypertension déjà installée ou entraîne une hypertension chez le sujet non encore hypertendu.                                             

 Sur  le système respiratoire, elle est un stimulant de la respiration à faible dose mais à forte dose elle déprime le centre cérébral qui règle la respiration.

Sur le système endocrinien, la nicotine augmente la sécrétion de certaines hormones. Son  effet sur le système digestif  n’est plus à démontré car elle augmente le tonus intestinal, provoque des troubles digestifs comme les nausées, vomissements… Le poids du fumeur est inférieur, d’en moyenne 2 à 3 kilos à celui d’un non-fumeur et la nicotine entraîne un certain dégoût pour certaines saveurs.

La nicotinémie est le taux de nicotine présent dans le sang. La durée de vie moyenne de la nicotine est d’environ deux heures dans l’organisme. Après ce délai, à mesure que le taux de nicotine diminue, l’envie de consommer de la cigarette renaît. Des études sur le mécanisme du besoin physique de nicotine ont permis de mettre le rôle de cette dernière en évidence. Chez un fumeur, au repos, isolé, consommant à volonté les cigarettes lorsqu’il en ressent le besoin, le Docteur Russel a mesuré les nicotinémies dans le sang et a remarqué que le besoin en nicotine réapparaît régulièrement chaque fois que le taux tombe au-dessous d’un certain seuil. La personne reprend alors une cigarette, le taux de nicotine s’élève rapidement, puis baisse à nouveau, dès qu’elle est terminée. La fréquence de la consommation des cigarettes est, évidemment, d’autant plus grande que le seuil du besoin est plus élevé. Ce seuil définit la dépendance physique et constitue un élément très important dans le traitement pharmacologique, lors du sevrage tabagique. Ce mécanisme est comparable à l’hypoglycémie et à la sensation de faim qui apparaît quand le taux de glucose dans le sang est trop bas. L’envie de fumer est, en fait, surtout, une faim de nicotine, comme quelqu’un qui a sauté un repas a, impérativement, besoin de manger. En effet, le cerveau a depuis longtemps appris que la cigarette était le moyen le plus rapide et le plus efficace pour calmer cet état de manque.
Les oscillations de la nicotinémie sont très variables d’un fumeur à l’autre, d’un moment à l’autre et suivant la façon de fumer. C’est comme, si chaque fumeur modulait sa manière de fumer afin de maintenir son taux de nicotine au-dessus du seuil de dépendance, quel que soit le type de cigarettes fumées, fortes ou légères. Pour compenser la baisse du rendement en nicotine des cigarettes légères, le fumeur adaptera ses habitudes au type de cigarette fumée (on parle de tabagisme compensatoire).
Le monoxyde de carbone (CO) prive l'organisme d'oxygène. Une exposition prolongée à de faibles doses intervient dans les maladies cardiovasculaires. Son affinité pour l’hémoglobine étant, environ, 240 fois supérieure à celle de l’O2. Il se combine à l’hémoglobine pour former la carboxyhémoglobine, limitant ainsi la fixation de l’ O2. Ce qui réduit l’oxygénation des tissus. Chez le fumeur, 1 à 15% de l’hémoglobine est incapable de remplir son rôle normal car le CO fixé l’empêche de remplir sa fonction dans le transport de l’O2. Ainsi, faute de carburant (O2), le corps se traîne, le fumeur s’essouffle. Le CO favorise l’apparition de pathologies cardiovasculaires chez les personnes en bonne santé, et les complique chez les personnes qui les ont déjà développées. Il aggrave également l’insuffisance respiratoire.
A l’arrêt du tabac, le taux de CO contenu dans l’air expiré revient à la normale au bout de quelques heures.

Les substances irritantes  sont à l’origine d’une irritation chronique de la muqueuse respiratoire. En paralysant les cils bronchiques, elles provoquent un blocage progressif des bronches qui conduit essentiellement à des pathologies cardio-respiratoires chroniques. Les principales substances irritantes sont les phénols, l’acroléine, l’ammoniaque, les aldéhydes et l’acide cyanhydrique.

Les goudrons qui se déposent dans les poumons des fumeurs sont responsables de différents types de cancer du système respiratoire : le cancer du poumon, en particulier, mais aussi les cancers affectant la bouche, le pharynx, le larynx, l’œsophage, etc. Ces cancers sont liés au contact direct avec la fumée.

Les additifs ajoutés au tabac sont près de 600 produits différents. La plus part sont nocifs pour la santé. Les acides aminés sont des produits génotoxiques et des carcinogènes, la glycerrhizine est un produit carcinogène, le benzène provenant de la combustion de beaucoup d’additifs peut provoquer des leucémies. Les composants ammoniaqués en modifiant le pH de la nicotine dans le tabac, la font passer d’une forme liée (divers sels de nicotine) à la forme de nicotine base libre qui pénètre plus facilement dans le courant de fumée et probablement pénètre plus rapidement au travers des membranes buccales et pulmonaires d’où un renforcement des propriétés addictives. Les édulcorants rendent la fumée de cigarettes moins irritante et le menthol a un léger effet anesthésiant sur les voies respiratoires.

Intérêt du concept de la pratique adductives à la cigarette

C’est un concept fédérateur indispensable pour dépasser les conséquences cliniques, sociales et organisationnelles négatives dues aux clivages entre les différentes addictions. Il permet un abord commun, plus objectif et comparatif, des troubles liés à l’abus et à la dépendance. C’est aussi un moyen de sortir du piège du vocable stigmatisant (tabagisme) pour pouvoir réfléchir sur les conduites d’abus.

 

Le comportement de consommation de la cigarette

La dépendance

C’est « l’impossibilité de s’abstenir de consommer ». Il existe une tolérance de l’organisme à nicotine qui est la substance active de la cigarette. Alors, il existe un syndrome de sevrage. C’est un phénomène fonctionnel lié à l’arrêt de la consommation. Le consommateur manifeste des signes cliniques.

La dépendance psychique est un dysfonctionnement durable des systèmes dopaminergiques, médolimbiques et opioïdes. La dopamine est une substance secrétée par le cerveau pour gouverner les humeurs, la sexualité…

Dépendance physique ou syndrome de sevrage est lié au dysfonctionnement d’autres systèmes neurobiologiques

Pour avoir un usage nocif et une dépendance à la nicotine, il faut qu’il y ait une interaction qui résulte du croisement entre le Produit (P), l’Individu (I) et un Environnement (E).

Les modalités de consommation de la cigarette aggravant les facteurs de risques et de gravités des addictions à la cigarette sont :

 

Précocité de la prise

Risque d’abus et/ou de dépendance élevée si l’usage précoce est répété

Risque augmenté de complications

Consommation auto thérapeutique

Effet anxiolytique, antidépresseur recherché…

En lien avec des facteurs individuels psychopathologiques (anxiété, phobie, stress, vécu, dépressif…). Pour pallier à cette situation apparemment insupportable

Cumul de consommations

Facteur d’aggravation du risque d’intoxication pour toutes les substances psycho actives

Doubles risques : pharmacologique et psychosocial

Conduites d’excès (la tolérance est une diminution de l’efficacité ou toxicité d’une substance par l’utilisation répétée de celle-ci).

Répétition des consommations à risque (la dépendance physique qui est une adaptation à une substance, une baisse de l’administration de cette substance entraîne un syndrome de sevrage).

 

Désirs de consommer de la cigarette

 

Le besoin précède le désir. Il y a un formatage précoce : on apprend le désir, le manque et la sécurité surtout. La dopamine est l’amine du plaisir qui est une appréciation individuel avec de nombreuses substrata (culturels, éducatifs, physiologiques, environnementaux,…), caractère contextuel, influence de l’age, du sexe, du statut social. Il est une satisfaction d’un besoin parfois clairement identifié ou perçu confusément. L’intensité du plaisir est la mesure de celle de l’attente. Son appréciation est plus volontiers à posteriori (temps de satisfaction # temps de l’analyse). Son absence entraîne un état de manque, des troubles et déclenche le besoin. Il y a une longe gamme de canaux, de systèmes réceptifs qui influence le plaisir. C’est le cas du plaisir des sens, des plaisirs construits hors de la réalité (émois esthétiques, mystique,…).

Le plaisir de consommer le tabac est une étape d’un cycle qui commence par le besoin, la recherche qui augmente progressivement le désir, la satisfaction du désir et enfin le remords, la tristesse, la neutralisation des affects. Il conduit à des besoins récurrences (Le substratum de la dépendance psychique, de l’addiction) qui entraînent des conséquences sanitaires. La nicotine est à l’origine de la compulsion au plaisir de consommer de la cigarette. Elle stimule la libération de dopamine dans le milieu extracellulaire (Substance psycho active). 

La dopamine est le neuromédiateur qui règle cette compulsion au plaisir de consommer de la cigarette. Elle est impliquée dans de nombreuses fonctions : éveil, attention, mémoire, comportement sexuel, plaisir, soif, régulation de l’humeur, anxiété, thermorégulatrice, agressivité, régulation tensionelle, délires, hallucinations, …

On dit que c’est « l’amine à tout faire ». La dopamine est la voie finale commune de tout ce qui procure un sentiment de plaisir. Plus sa concentration extracellulaire augmente, plus le plaisir est grand.

L’organisme a besoin d’un certain niveau de libération de dopamine, avec une bonne variation inter et intracellulaire pour son fonctionnement. Tout phénomène (Stress, management, …) qui joueraient sur cette concentration va entraîner un besoin de compensation. Les personnes qui consomment le tabac n’ont pas encore trouvé une autre méthode de compensation moins nocif, plus agréable et plus dynamique.

 

Traitement de l’addiction à la cigarette

 

Tout consommateur de tabac qui désirent arreter est prierde prendre contact avec les Pharmaciens, les Médecins aptent à l’aider. L’agent de santé lui-même doit avoir une formation qui lui permettant de traiter l’addiction. Il doit adapter les stratégies de prise en charge cognitivo-comportementales en prenant en compte le degré de motivation, la gravité du comportement de dépendance et l’importance des facteurs de risques.

La passion adductive du consommateur prédomine sur son analyse logique. Ce qui implique une technique d’approche qui encourage le renforcement motivationnel. La balance des avantages du traitement et le syndrome de sevrage (l’arrêt ou la réduction brutale de la consommation d’une substance entraîne des réactions psycho de l’organisme (émotionnelle)) avec un besoins intenses de reprendre la substance doit être aborder avec beaucoup de professionnalisme. Le consommateur pourra revalorisation les autres motivations, gérer autrement son stress et ses émotions, mais aussi l’affirmation de soi et la prévention de la rechute avec l’aide de l’agent de santé.

Changement de comportement

Les processus à l’origine de la prise de cigarette sont à exploiter pour modifier ce comportement. L’environnement, facteur d’irritation, de maintien et de changement de comportement est à exploiter. Tout processus interne (pensée, croyance…) peut être modifié par l’apprentissage. La confrontation à la situation réelle est efficace pour obtenir un changement durable. Chaque individu a sa propre constellation de croyances, alors l’analyse fonctionnelle est une étape décisive dans la réussite du traitement. Chez le consommateur qui avait des sensations de manque de plaisir, la prise de tabac entraîne des émotions négatives alors que chez le consommateur qui avait des sensations agréables, la consommation de tabac peut produire des bénéfices sociaux. Mais tous les deux conduisent à fumer davantage et installent une addiction. Pour dominer cette situation et éviter la rechute, il doit utiliser le renforcement positif s’il consommait le tabac pour avoir des sensations agréables et le renforcement négatifs s’il cherchait des sensations de manque de plaisir.

Prévention de la rechute

Chaque consommateur peut décider librement. Il lui suffit de bien comprendre les mécanismes pour faciliter l’apprentissage de la maîtrise et l’anticipation de la rechute. C’est pourquoi il doit faire le monitoring de sa situation à haut risque de lui-même en tant que consommateur actif et sa famille en tant que consommateur passif. Il doit aussi faire des entraînements pour remplacer la cigarette par autres choses (placebo, activités physiques, loisirs avec la famille, …).

Quelques soit les difficultés rencontré, le consommateur pourra retenir en tête que la cigarette est un produit de consommation qui n’apporte aucun nutriment. L’organisme humain n’en a pas besoin pour son fonctionnement. Même dans des situations difficiles, de contradictions, de vécus insupportables…, l’organisme humain a tous les moyens nécessaires pour son auto protection.

 

Auteur : Hamado SAOUADOGO, Pharmacien, MPH

Email : christdonaldh@yahoo.co.uk

Organisation Pour la Promotion de la Santé

 (OPS-ED Burkina)

 

REFERENCES

 

1. Cornillier Y. Guillet JL. Le tabagisme au féminin : l'ennemi N° 1…Clinique Internationale du Parc Mon. 2004. P1

 

2. The Union. Prévention du tabagisme. Fonds des Affections Respiratoires, FARES. Bruxelles

 

3. Saloojee Y. Dagli E. Manoeuvres de l’industrie du tabac pour résister aux politiques de santé publique. Bulletin of the World Health Organization, 2000, 78 (7) : 902-910.

 

4.  Palazzolo J. Déviance et addiction; Dopamine, amine du plaisir. Université Senghor, Alexandrie. 2007

 

5. WHO. 10 facts about tobacco and second-hand smoke.html. 2008 (www.who.int)

 

 

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